La Fée Simone (in EM)
LA FÉE SIMONE
Il était une fois
dans un pays lointain, une contrée très éloignée, à l’abri du regard humain,
une petite fée répondant au doux prénom de Simone. Depuis, sa plus tendre
enfance, elle vivait dans un climat d’amour et de fêtes. Entourée par ses amis
les Licornes, les Gobelins, les mini Feut, et autres Elfes. Tout n’était que
magie, plaisir et abondance. Simone portait toujours de magnifique robes
scintillantes aux couleurs légères, elle avait de grands yeux bleus-verts et de
longs, très longs cheveux dorés parsemés de mèches à nuances mauves. Un elfe,
du nom d’Abyssin en était sous le charme et ensemble ils vivaient depuis peu
les émois d’un grande passion. Ils souhaitaient d’ailleurs se marier dès
qu’Abyssin aurait fini ses etudes Elfologie (Science Humaine de l’Elfe). Simone
imaginait déjà la robe qu’elle porterait, le lieu et les invites, mais pour
l’instant, elle se contentait de rêver. Simone n’était pas simplement une
gentille fée comme les autres, un peu naïve, ou passant son temps à s’entraîner
à de nouveau sortilèges. D’ailleurs, il est souhaitable de rappeler que les
fées ne sont pas toutes dotées des mêmes pouvoirs, Simone était une Fée HERI,
c’est à dire qu’elle ne possédait que quatres pouvoirs en tout est pour tout :
Celui de l’euphorie passsagère, celui de la procréation, celui de l’envol
gracieux, et enfin celui la télépathie animale. Le premier consistait à faire
rire les personnes un court instant afin de leur redonner le sourire, le second
de facilter le don de la vie rien qu’en touchant la personne, le troisième lui
permettait de s’envoler de manière gracieuse et élégante qu’elle pouvait
transmettre à quelqu’un qui lui prenait la main, enfin elle pouvait de par son
dernier pouvoir discuter avec les animaux ce qui n’était pas donné à tout le
monde. Bien que dotée de toutes ses qualités propre à son rang de fée, Simone
voulait pas dessus tout “chanter” devenir une star du music hall mais ce rêve
resterait vain car dès que Simone entonnait un air les fleurs se fânaient, les oiseaux s’envolaient,
et les vitres se cassaient, j’en passe et des meilleures…
Bien qu’elle ne le montrait pas trop, cela l’affectait beaucoup.
Parfois, elle s’enfermait durant des heures pour s’entrainer. Elle avait même
essayer de prendre des cours mais son professeur l’avait remercié… Sa façon de
chanter perturbait les autres camarades. Un jour, elle réussit à entonner un
son correct et comme rassurée, elle se promit qu’un jour, contre tout ce que
l’on pouvait dire, elle y parviendrait. Elle courut chez Abyssin pour lui dire
la bonne nouvelle de son apprentissage, malheureusement il n’était pas chez
lui. Alors, elle fit demi-tour. En chemin, à l’heure où la nuit commençait à
tomber sur la contrée, elle rencontra une dame blanche :
Mais,
je n’entends rien. De quelle musique parlez-vous ?
Quand
tu l’entendras. Tu réussiras. Pour cela, use de tes pouvoirs. Soit attentive…
La dame blanche disparut.
Les jours passèrent et Simone ne pensa plus à cette
rencontre.
Après quelques
mois d’archarnement, Simone n’était toujours pas parvenue à ces fins, bien que
parfois elle semblait preque accèder à cette justesse impossible. Malgré tout,
cela était très rare et très ponctuel, trop ponctuel. Tout ceci n’était pas
grave, avec le temps, tout s’arrangerait. Tout en continuant ses efforts, à
défaut de reussite dans sa passion, elle se voua corps et âme à son abyssin et
aux préparatifs du mariage qui commençaient à prendre forme, dans moins d’un
mois Abyssin obtiendrait son diplôme et entrerait à l’Académie Elfique.
Seulement voilà qu’un jour terrible s’annonçait. Ce jour-là,
le tonnerre grondait dans la plaine, Simone attendait son cher et tendre dans
un parc, sur un banc, à l’ouest du royaume céleste, endroit réputé dangeureux
mais pourtant si romantique. Soudain, elle aperçut son fiancé qui courait à toute jambs vers elle en faisant de grands
gestes. Seul un cri strident parvint aux oreilles pointues de Simone. Mais c’est
quand il fut trop tard, elle comprit. Une tarantule géante à grandes pinces vénimeuses
se tenait derrière elle. Simone était dans
l’incapacité de bouger, pétrifiée; foudroyée. La pluie commença alors à tomber.
Abyssin s’empressa tel un vaillant chevalier de soustraire Simone aux griffes
de l’affreuse tarentule, mais en vain. Le pire s’était passé. Simone fut sauvée
in extremis, mais Abyssin fut affecté par le venin.
Pour écourter les souffrances des maux de Simone et la mort
atroce et lente dont fut victime abyssin, il convient seulement de dire qu’au
bout de cinq jours et six nuits le pauvre jeune elfe succomba. Simone le vécut
très mal, tant et si bien qu’elle cessa toutes activités.
Quelque chose avait changé. Tout avait basculé, sa vie
n’avait plus de sens. Elle ne chantait plus. Elle ne mangeait plus. Elle ne
dormait plus. Elle se contentait d’être là.
C’est au bout d’une année entière seulement, et à la grande
joie de tous, que Simone finit par reprendre goût à la vie, peu à peu. On dit
que ce serait grâce à une musique qu’elle aurait entendu au loin venant des
bois. Ce matin là, elle se reveilla
après un songe. Un songe où une dame blanche lui murmurait :
Simone n’entendait plus la musique mais elle gardait espoir,
la musique se ferait entendre.
“Je
l’entendrais c’est sûr” se disait-elle.
Une fête fut organisée. On y rit et on y pleura beaucoup. Mais
c’est à ce moment que Simone prit une grave décision et rien ni personne ne put
la raisonner. Elle devait fuir. Fuir très loin. Oublier. Recommencer.
Deux ans plus tard, elle fut mariée à un Ogre,
on célébra de grandes noces, au confin d’un royaume modeste à une dizaine de
milles lieux de sa contrée natale. Son mari se prénommait Biscuit, l’ogre Biscuit,
mais il n’était pas tendre. Certes, elle ne l’aimait pas mais elle commençait à
chanter de mieux en mieux prenant des cours plus de 15 heures par jour avec une
Gobelines cantatrice, la célèbre cantatrice Mauve.
Simone était toujours en quête de la “note juste”. Biscuit, lui,
n’aimait pas la musique, il était gros et laid, vulgaire et aigri, bourru,
barbu. Simone le savait mais il était aussi très riche, très connu, de grande
lignée. Elle y la voulait pour femme. quand Ogre veux, petite fée solitaire ne
peux refuser… De toutes façons, elle avait renoncé à aimer, son premier grand
amour était mort et son coeur serait brisé à jamais… Sa vie n’était pas celle
d’une fée comblée mais plutôt d’une ogresse en perdition qui n’en était pas
une. Biscuit rentrait souvent le soir : bourré, barbouillé, mal rasé. Il sentait
mauvais des pieds, roté, pété, sans s’excuser.
Qu’est
ce qu’on mange ? J’ai faim…….. RRRH…
Il l’a trompé souvent, et a ramené de jeunes elfes à la
maison. Simone subissait, elle s’en moquait. Elle parviendrait à écouter la
musique et seul cela comptait pour elle. Un jour, elle apprit qu’elle était
enceinte , enceinte de Biscuit. Il n’était pas possible, voire inconcevable
qu’une telle chose puisse arriver. Elle perdit volontairement son enfant sans
mot dire. La fée Simone s’était brûlé les ailes…
Par la suite, elle se mit à boire, à fumer, désespérée, attrisitée
à l’extrême. Elle tombait sans pouvoir parer sa chute et pensait cette fois
qu’elle ne se relèverait jamais. Elle n’entendrait plus jamais aucune musique….
Elle avait vieilli, sans joie, sauf peut-être grâce à son travail sur sa voix…
Alors qu’elle rentrait de son cours de chant habituel, Simone
se mit au lit sans diner. Biscuit s’était dejà endormi ,affalé sur le sofa,
débraillé et ronflant comme un muffle. Au beau milieu de la nuit, Simone se
réveilla en sursaut. Elle portait une robe blanche. Elle vit son reflet dans le
miroir. Elle comprit ce qu’elle avait occulté pendant toutes ses années : sa vocation.
A défaut d’être comblée, elle décida de retrouver ses facultés magiques, d’utiliser
ces pouvoirs à des fins utiles. Au loin, une dame blanche la comtempler des
cieux.
Elle s’entraina et réussi à retrouver toute la maîtrise nécessaire
de ses pouvoirs. Elle passa alors à l’action. Entre temps, Biscuit était parti du domicile
familiale pour une jeune elfe, il lui céda la demeure mais pas un sou. Ce n’était
pas grave, elle était seule mais confiante.
Simone entreprit un pélérinage et se rendit dans la forêt
des songes, et y fit bonne rencontres. Elle croisa en premier une licorne dépressive:
Bonjour
licorne, que t-arrive t-il tu as l’air si…abattue…?
Je ne dors plus la nuit, je fais des cauchemars, ma famille est partie et m’a laissé, personne ne me parle, je n’ai pas de travail. Tout le monde me dénigre car j’ai deux cornes. Je suis méchante avec tout le monde, je suis mauvaise…
Tais
toi donc… Ce quie tu dis est faux !
Tu vois tu m’agresses, va t’en sale fée elfique…aux oreilles pointues et décollées. VA T’EN LAISSE MOI
TRANQUILLE, je veux ETRE SEULE…
Simone orienta sa baguette dans sa direction, entonna un air
: in huiq op qyt hu beu
hhiiij HERI BAM BAM
Un éclair rose traversa le ciel. La licorne se releva, elle sourit.
Tu es
exceptionnelle licorne.
Tu as
raison, je suis exceptionnelle.
La licorne cavala à travers champs, souriante et métamorphosée. Simone apprit très vite que la
licorne était devenue styliste de mode et qu’elle avait rencontré l’âme soeur…
Une douce mélodie résonnait des montagnes, Simone tourna la
tête. La musique s’interrompit.
Alors qu’elle continuait sa route, Simone croisa une grenouille au brod de l’étang.
Grenouille,
belle grenouille pourquoi pleures-tu ainsi ?
Je n’aurais
jamais de tetards, je suis stérile…
Grenouille regarde ma baguette, fixe-la et pense très fort à ton bonheur d’avoir une grande famille…
Les yeux de la grenouille se mire se colorer et s’illuminer.
Ggghdljd qhdqkj dhhdhhh qljkqjkj hkik HERI BAM BAM
Deux mois plus tard, la grenouille était enceinte et,
quelques temps après, elle accoucha de triplets…
Simone entendit quelques notes à peine audibles, puis plus rien….
Un peu plus loin, elle vit au loin une chenille
paraplégique.
Hé
chenille, où te diriges- tu ainsi… ?
Je
roule vers demain. A la recherché d’un espoir de guérison.
Quelle
est ton souhait le plus cher chenille ?
Je ne
peux pas exocer ton voeu, je n’en ai pas le pouvoir. Mais… ça te dirait de
voler avec moi à travers les nuages?
Ce n’ai
pas beau de mentir ma fée.
Prend
ma main.
Hhdkk
shhhq hggis vol hsuugqb HERI BAM BAM
Simone et la chenille s’envolèrent à travers les airs, elle rencontrèrent des oiseaux, des insectes, touchèrent les nuages. C’était simplement magique. Incroyable. Indicible.
“Merci ma fée” dit
la grenouille.
Peu de temps après, le premier roman de la chenille fut
publié, il s’intitulait : “Superchenille”.
La musique se faisait plus distincte.
Enfin, avant de rentrer en sa demeure, après une longue
marche pelerine, Simone fit une dernière connaissance. Mais, sans s’y attendre.
Un brouhaha insupportable se faisait entendre dans sa tête : che tu veux non c’ests quoi mon rêve à moi
oui et tient oui non je t’aime holalalala…
Elle entendait tous les animaux de la forêt. Elle fut alors très attentive. Elle guérit plusieurs d’entre eux et s’entretint presque avec tous et notamment ce qui s’étaient égarés comme avec le loup de Sandy, le chien d’Elodie, le marsuin de Jules et le cochon-dinde de Sandrine.
Quand épuisée de toutes ces actions, elle entendit une musique très distincte. Elle était mélodieuse et vibrante. Indescriptible. Casi inaudible à l’oreille mais pourtant bien présente. Elle éprouvait une sensation de plénitude extrême. Elle se mit alors à chanter sans même s’en rendre compte vraiment, si haut et si fort que tous les habitants des bois se rapprochèrent d’elle, formant un cercle. autour de sa petite personne.
“Halleluja”
je chante.
On vit au loin une dame blanche s’éloigner et disparaitre à
tout jamais.
Tout le monde était sous le charme, et tous aplaudirent avec
enthousiasme. Simone avait enfin trouvé sa place après avoir suivi le chemin,
après s’être perdue certes, avoir fui, et eu le courage de croire, de croire si
fort, et surtout eu la force d’écouter, écouter pour entendre la musique…
Simone devint une grande chanteuse d’opéra, elle avait enfin
accéder à la “note juste”. La note suprême, celle de la vie.
Plus tard, elle rencontra un elfe, elle vit aujourd’hui
heureuse et je l’espère aura-t-elle beaucoup d’enfants qui a leur tour trouveront
la “note juste”.
Entendez- vous la musique ???
by mika 2007