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Michaela on the WEB
22 mai 2007

Extrait de romans

Extraits de mes Romans

La Trace
La Maladie de Still
EM
Le Volcan qui sommeille en moi
Mon roman


LA TRACE …

Première partie

CHAPITRE I

    On ne mérite pas de perdre la vie à 17 ans.
- « J’vais au « Chez Claude » j’rentrerai pas tard … »
    Appoline s’apprêtait à claquer la porte lorsque quelqu’un l’interpella de plus loin.
- « Reviens ma petite je t’ai déjà dit que je n’aimais pas que tu sortes en semaine et surtout que tu traînes dans les bars à ton âge. »

    Un long soupir se fit entendre. Appoline ne supportait pas que sa mère lui fasse des réflexions si stupides. Elle avait 17 ans, aimait sortir avec ses amis, et se réunir le soir au seul bar du village « Chez Claude », à discuter de tout de rien devant une bonne bière. Ca ne faisait de mal à personne. En plus, elle vivait depuis sa tendre enfance dans un petit village perdu au fin fond de la Lozère. Elle ne voyait pas ce qui pouvait bien lui arriver de si terrible.
- « Est-ce que tu m’as bien comprise ? » insista  sa mère
Appoline lui promis de ne pas tarder, sa mère céda une fois de plus. Appoline ferma la porte derrière elle.
    Amélia, sa mère, avait  seulement 34 ans, alors parler de conflit de génération était peut-être un peu fort. Elle avait perdu son mari dans un accident de voiture il y a déjà quelques années. Elle n’avait jamais voulu se remarier, et s’était installée avec sa fille unique dans un sympathique petit village au bord du Gardon.
    Amélia  se fit un thé, alluma la radio, s’assit sur une chaise, se roula une cigarette. Elle fuma…fuma encore. Elle posa la tasse dans l’évier. Regarda l’heure. Elle monta l’escalier. Le salon était vide.
   
    Pendant se temps, Appoline était attablée au comptoir avec une de ses amies.
- « Ouais, j’en ai marre c’est toujours la même chose. J’étouffe ici. Heureusement c’est les vacances dans une semaine! J-7 »
- « moins 8 ma chère ! »
    Son amie était du même âge qu’elle. Elle sortait avec Eric, le barman, un p’tit jeune d’une vingtaine d’année. Appoline l’enviait beaucoup. Son amie Monica était grande, mince, blonde et après le Bac elle devait partir à Paris pour rejoindre une agence de mannequin. Elle avait était repérée lors d’un casting de rue pendant les dernières vacances. Appoline, elle  avait aussi un petit copain, il s’appelait David, ça faisait un an qu’elle était avec lui, elle en était fier de cette année passait avec lui c’était la première fois que ça durait aussi longtemps. Mais, elle ne l’aimait pas vraiment… Il n’était pas particulièrement beau, il était dans sa classe et sortait souvent avec une bande de copain qu’elle trouvait particulièrement stupide. Mais bon ça faisait un an. Elle était fière. Fière comme on peut l’être à 17 ans.
     Appoline fumait, ça faisait bien devant Monica et devant toutes ses nouvelles copines. Elle pensait que de toute façon elle n’aurait pas de cancer et que au pire quand elle serait grande ils auraient trouvé un vaccin. Elle était insouciance, légère. 17 ans…simplement 17 ans.
    Monica termina sa gorgée de bière, la posa sur le zinc. Puis s’en alla.
- « T’attends pas Eric ? »
- « Non il me rejoins chez moi…après »
    Eric dormait souvent chez Monica. Ses parents étaient « cool » comme on dit. Pour Appoline s’était impensable. Sa mère l’aurait tué. « Tu es trop jeune, ça ne se fait pas, tu as la vie devant toi. » Monica avait librement le droit de coucher. Elle, s’en cachait, ça aurait été le scandale. Elle avait toute la vie devant elle…la vie.
   
    Appoline sortit du bar. Elle marcha le long de l’avenue principale et s’engouffra dans une rue tortueuse pour rejoindre sa maison. Elle ouvrit la porte. Monta l’escalier. Entra dans sa chambre. Au bout de cinq minutes, on vit la lumière s’éteindre par la fente de la porte.

    Amélia était en peignoir, était au RMI depuis quelques années. Elle avait quitté  son travail de directrice de publicité dans une agence de publicité depuis la mort de son mari, après une légère dépression qui l’avait beaucoup affaiblit. Appoline avait été sa roue de secours, sa lumière. C’était sa seule enfant, elle n’avait qu’elle au monde. Appoline comprenait beaucoup de chose. Elle aimait sa mère malgré … malgré tout. Elle prirent leur petit déjeuner ensemble. Appoline réunit ses affaires et s’apprêta à sortir pour aller prendre le bus qui l’emmenait au lycée le plus près, 10 kilomètres.
- « Tu n’oublies rien? »
Appoline rebroussa chemin, embrassa sa mère et sourit.
    Elle était belle. On aurait dit une petit fille qui partait pour l’école, son sac en bandoulière.
Le téléphone sonna. Amélia décrocha.

    Amélia discutait avec un voisine. Fumant clope sur clope. Sa voisine était une femme très aimable, sa seule amie. La seule qui brisait la solitude dans laquelle elle se renfermait depuis …Elle commençait à sortir un peu plus, à se sociabiliser davantage grâce à elle.
   
    Appoline était en cours. C’était une journée banale. Le soleil était au zénith. Le printemps était arrivé… les fleurs bourgeonnaient…
   
     Il était 18 heure, Appoline n’était toujours pas là. Amélia lisait un journal, cherchant des annonces pour un job, des annonces pour pratiquer quelques activités, un truc que lui avait conseillée sa voisine. « Occupe-toi » elle avait dit. 19 heures passées et Appoline n’était toujours pas là. Amélia stressée un peu. Tout à coup la porte s’ouvrit. Et la soirée suivit son cours. Comme tous les jours, les autres jours…
   
    Amélia et Appoline aimaient se retrouvaient ensemble à fumer leur cigarette à la fin du repas, avec un verre de liqueur, parler pendant des heures et entonner des air mélancoliques ou entraînants.
     « Pauvre petit fille sans défense arrachée du soleil… »
Elles adoraient Hubert Félix Thiefaine. C’était les souvenirs d’adolescence pour Amélia, et c’étaient ceux que Appoline se construisait. Elles se ressemblaient. On aurait dit deux sœurs. Elles se ressemblaient on aurait dit une mère et une fille, liées à jamais, liées pour toujours. Ensemble contre tous. Et rien, rien ne pourrait jamais briser cela.

    Le samedi suivant, Monica invita Appoline à venir à une soirée chez elle. Appoline attendait ça avec impatience, de plus que les vacances seraient au rendez-vous. Elle n’en avait pas parler à David. Chez Monica il y aurait des mecs de la fac des pots à Eric. Alors…bon. Amélia n’aimait pas trop ça, mais en parlant avec sa voisine, elle avaut compris que Appoline n’était plus une enfant, et que elle a 17 ans elle était enceinte de sa fille. Alors … bon. Alors…bon.

    Elles aimaient faire les boutiques ensemble dans la ville la plus proche. Elles tournaient et viraient pendant des heures : boutiques de fringues, librairies, cinéma… elles aimaient allait dans un troquet « L’africain », où elles consommaient leur boisson fétiche, « la potion vaudou », un sirop de menthe mélangé à du lait de coco. Amélia n’aimait voir sa fille fumait, mais, dans ses moments là, elle s’en moquait, elles étaient bien. Avant de remonter dans la voiture, elles faisait toujours un détour par la chapelle. elles l’appelaient « la dame en bleue ». Ce n’était pas son nom. Elle était en ruine. Mais ses vitraux bleuté renvoyée la lumière, et à l’intérieur elles aimaient sentir cette douce plénitude. On apercevait « la dame bleue » de leur balcon, être à l’intérieur était leur petit bonheur à elles. A elles, rien qu’à elles.

    Depuis deux mois, Amélia avait rencontré un homme qui venait de s’installer dans le village. Il se nommait Ben. Son vrai nom était Bernard mais c’était ringard. Alors… Appoline aimait voir sa mère comme ça. En plus, elle adorait Ben. Il était trop « cool » ce mec…Il était  prof à la fac, et il avait proposé à Amélia d’écrire un article avec lui. Un article sur l’ « Histoire des migration inter- « je sais pas quoi », un truc super chiant que Appoline ne comprenait pas mais qui rendait un sourire à sa mère. Puis avec Ben, elle était tranquille, elle avait plus de liberté.

    Appoline arrivait au « Chez Claude » quand elle aperçu Monica qui pleurait. Elle avait appris qu’Eric l’avait trompé et en plus elle ne serait pas admise dans son agence de mannequin pour quelque raison floue. Tout ce pourquoi Appoline l’admirait n’existait plus. L’homme idéal était un salaud, sa carrière tombée à l’eau. Mais pour elle, Monica serait toujours une référence. Elle la consola. Appoline rentra un peu éméchée chez elle. Amélia lui passa un savon.
- « demain tu as cours, les vacances sont finies! »

- « J’aimerai faire mon année de fac à Londres. J’ai décidé de partir. »
Décidément elle en avait de l’ambition cette nana pensait Appoline.
- « Tu t’sentirais de partir avce moi ? »
- « Euh…Mais pour faire quoi ? »
- « De l’anglais, jeune fille au pair, j’en sais rien, l’aventure, le kiffe total quoi ! »
- « franchement ouais. »
    Elle reprirent une tournée et se mirent à rêver  tout haut de ce qu’elles voudraient faire: Londres, Big Ben, la tamise, puis l’Ecosse, l’Irlande pourquoi pas et New-York !!! »…

    Amélia n’était pas emballé par l’idée de sa fille. Normal il y a trois semaine, elle voulait suivre Monica à Paris pour faire une école de cinéma, et bien avant ça elle voulait encore être vétérinaire. Appoline adorait les animaux, adorait le cinéma, mais de là à en faire son métier. Il fallait faire un choix. Amélia avait eu sa fille très tôt mais avait eu une carrière exemplaire grâce à l’aide de ses parents surtout mais surtout grâce à sa volonté. Appoline, elle avait des rêves. C’était ça la vie…avoir des rêves et les réaliser ou ne pas les réaliser mais les vivre. Alors on verrait bien où elle serait dans quelques mois…


Chapitre 2

    Amélia venait de se réveiller, Appoline était déjà envahie dans le canapé en tria de regarder la télévision.
[...]

LA MALADIE DE STILL

  Le trois septembre de l’année deux mille trois, j’ai décidé de prendre ma vie en main. Accompagné, de celui qui sera pour toujours l’homme de ma vie, j’ai choisi d’aller vivre à Paris, pour trouver du travail, pour réussir, pour exister vraiment. Les jours ont passées, nuits après nuits à remplir des formulaires pour pouvoir prétendre à une quelconque situation sociale, en vivant tant bien que mal aux côtés de celui que j’aime. Une douleur dentaire me terrassait mais je cherchais à la vaincre doucement … en attendant que ça passe, et c’est passé… Lotus, c’était notre chat, la seule personne qui partageait notre quotidien si quotidien dans lequel je commençais à me sentir bien car enfin j’étais inscrite dans une faculté, statut social étudiant qui facilite bien des choses, et surtout donne droit à ces putains de conventions de stage, sans lesquelles pas de stages possibles, donc pas d’expérience, et forcément pas de travail et pas d’avenir. [...]

EM
    Elsa, c’est ma petite grand-mère. Enfin, comment dire, du moins c’est comme si elle l’était vraiment. Elsa c’est la bonté, la sagesse, la douceur…mais aussi la mauvaise humeur. Elsa c’est ma grand-mère. Simplement. Quand j’ai rencontré Elsa, je n’avais pas vingt ans, aujourd’hui j’en ai presque trente, et au moment où j’écris, Elsa meurt. [...]

Le volcan qui sommeille en moi

CHAPITRE I

Vers une reconnaissance, une adoption non souhaitée

 

24 ans. C’est l’âge que j’avais, que j’ai et que j’aurais toujours. Parfois, j’oublie. Mais, je ne peux pas faire comme si tout n’était qu’un mauvais souvenir. Elle sommeille en moi. Je la ressens quand j’ai trop couru, trop dansé, trop marché tout simplement. 24 ans, le jour de ma première mort, de la prise de conscience, de la mort de l’enfance.

Arrivée à Paris en cette fin d’été, je tente de m’insérer dans une société pour y faire ma place. Paris, capitale de la France et de tous mes désirs. Désirs abolis à ce jour, et pourtant. Je me dis que j’aurais pu. Et je peux toujours, mais…il est temps pour moi d’exister ailleurs, dans la communauté, dans la masse. [...]


Mon Roman

 

CHAPITRE I

Dès le matin, Marissa s’était installée sur le rebord de la fenêtre, elle dominait la ville, jonchée sur les toits. Elle pensait à tout ce qui, à cette heure avait changé sa vie, elle-même avait tant changé… Elle regardait ce train, au loin, qui s’en allait, elle ne savait où, mais elle aurait tant aimé partir aussi. Tout à coup midi sonna à la cloche de la mairie, Marissa sembla retomber dans la réalité.

Dans la cuisine, sa mère préparait un poulet, il tournait, laissant couler un jus gras le long de son corps embroché sur le pic. Marissa s’avança doucement dans la pièce regardant autour d’elle, comme si tous les meubles avaient vieilli avec elle, sans qu’elle s’en soit aperçue. L’instant d’après, son père entra :

- « Putain ! » dit-il. « Il fait chaud aujourd’hui, c’est un temps à aller faire une belle promenade dans la campagne. »

Sa mère répondit par un sourire qui en disait long.

- « Et pourquoi pas Simon ?» dit-elle, enchantée. « tu viens avec nous Mami ? » [...]

by Mika 1999/2007




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